Coffret Andrzej Zulawski

De : Andrzej Zulawski

Avec : La 3ème partie de la nuit : Malgorzata Braunek, Jan Nowicki, Jerzy Golinski, Anna Milewska

Le Diable avec Wojciech Pszoniak, Leszek Teleszynski, Malgorzata Brauwnek

Sur le globe d’argent avec Andrzej Seweryn, Krystyna Janda, Jerzyn Trela, Waldemar Kownacki
Pologne, 1972-1976, PAL, 4/3 - 106'+123'+157'
Zone 2, Couleur,


Indisponible à la vente actuellement


Ce coffret réunit trois films qui ont révélé le talent d’Andrzej Zulawski et son esthétique choc aussi originale qu’avant-gardiste.

La 3ème partie de la nuit

Cracovie, 1940. Michal, dont la femme et la fille ont été tuées par les Allemands sous ses yeux, s’engage dans la résistance. Poursuivi, il se réfugie chez Martha, qui ressemble étrangement à sa femme, et dont le mari vient d’être arrêté…Il l’aide à accoucher, puis prend soin d’elle et de son enfant. Pour gagner de l’argent, il doit vendre son sang pour nourrir les poux dans un laboratoire de vaccin. Mais son passé semble de plus en plus s’immiscer dans le présent, comme s’il était un miroir entre deux mondes…

Les obsessions de Zulawski, son imagination tourmentée, sa virtuosité plastique, son goût pour le fantastique, tout est là. À 32 ans, il a déjà la maîtrise du style, la maturité, la puissance. Les images sont ensorcelantes, le scénario haletant, le film fascine de bout en bout. La presse française, unanime, salua l’émergence d’un grand auteur. À redécouvrir grâce à un master restauré.

Le Diable

En Janvier 1793, conformément au partage prévu, l’armée prussienne entre en Pologne par l’Ouest. Jakub, aidé par un étrange inconnu, quitte le couvent où les soldats ont perpétré un massacre. En fuite, il est témoin du mariage de sa fiancée enceinte avec son ami, puis de l’orgie qui s’ensuit. Toujours suivi par l’inconnu, il erre dans une Pologne en décomposition, jusqu’à arriver au manoir familial…

Zulawski impose au film un rythme échevelé et met les sens du spectateur en ébullition. Il le heurte, par la folie des images et du montage, par le tournoiement de sa caméra et l'hystérie des acteurs. D’après le cinéaste, ce film pose « exactement les mêmes questions que dans le précédent : comment réagir devant le pourrissement absolu, la faillite de l’état, la perte de la moralité, la fin d’une époque, devant les massacres et le meurtre triomphant ? Comment vivre dans tout cela ?

Sur le globe d’argent

Une poignée d'hommes et de femmes ne supportent plus de vivre sur la Terre. Ils embarquent pour un voyage dans l'espace et atterrissent sur une planète habitable inconnue sur laquelle ils décident de fonder une nouvelle civilisation. Mais le monde utopique qu'ils espéraient créer se révèle être une nouvelle illusion : tout ce qui condamnait l'humanité sur Terre refait surface et le nouveau monde ne tarde pas à ressembler à l'ancien...

Le tournage est une énorme entreprise : des centaines de figurants, des décors et des costumes somptueux. Le film est la traduction dans le genre de la science-fiction de l’univers violent et expressionniste du cinéaste. Extraordinaire expérience visuelle, la plus audacieuse dans l’œuvre de Zulawski, le film est aussi une réflexion métaphysique qui se nourrit de plans d’une beauté cruelle et radicale.


«Un artiste de la passion » LE MONDE

« Un très grand cinéaste, radical, furieux, cultivé, pour une œuvre à l’hystérie déroutante » A VOIR A LIRE