LA BEAUTE DES CHOSES
By : Bo Widerberg
With : Johan Widerberg, Marika Lagercrantz, Tomas Von Brömssen, Karin Huldt, Bjorn Kjellman, Kenneth Milldoff
Suède, 1995, 130 min
zone 2, Couleur, Mono Directeur de la photographie Morten Bruus
Musique Mahler, Beethoven
Costumes Lotta Petersson
Chef décorateur Palle Arestrup
Producteur Per Holst
Réalisation, montage et scénario Bo Widerberg
Production AB Svensk Filmindustri
13.00 €
1943. Alors que ses camarades de classe ne parlent que de sexualité, un amour interdit naît entre Stig, jeune lycéen et son professeur Viola. Stig est attiré par cette femme belle et mature, Viola aime chez Stig sa jeunesse et son innocence. Mais il rencontre fortuitement Frank, le mari de Viola, représentant de commerce, alcoolique et fantasque. Une étrange relation d'amitié va naître entre eux.
Avec un prix à Berlin et une nomination aux Oscars, juste avant une mort prématurée, La Beauté des choses marqua le grand retour de Widerberg sur la scène internationale. On y retrouve ses thèmes de prédilection, au croisement de la grande Histoire et de l'intime. Il construit son film à partir de ses souvenirs d'enfance à Malmö, pendant la 2e Guerre mondiale. L'amour chez Widerberg est souvent une invitation à l'émancipation des êtres, l'éveil des sens se doublant d'une soif de liberté et de la naissance d'une conscience politique et morale.
Romancier, scénariste et critique de cinéma, Bo Widerberg (1930-1997) est considéré avec Le Pêché suédois (1962) et Le Quartier du corbeau (1963) comme le chef de file d'une nouvelle vague suédoise, spontanée et sensuelle, sociale et hédoniste. Cannes le consacre avec le tryptique Elvira Madigan (1967, Prix d'interprétation féminine), Adalen 31 (1969, Grand Prix) et Joe Hill (1971, Prix spécial du Jury). Après un détour par le film de genre qui sera marqué par de grands succès publics (Un flic sur le toit), sa carrière s'achèvera avec La Beauté des choses, où l'érotisme est plus présent qu'à l'habitude.
Version suédoise sous-titrée en français
Livret 16 pages : biographie, articles de Marten Blomkvist et Stig Björkman
Master restauré
Ours d'argent - Berlinale 1996